Compte-rendu de la journée du 25 juillet 2015

Comme je l'avais indiqué dans un article publié la semaine dernière, le samedi 25 juillet 2015 avait lieu une nouvelle journée de commémoration du sacrifice des FTP des camps Chauvet et Dionnet-Marceau tombés au combat, principalement lors des 18, 23 et 24 juillet 1944.

La journée a commencé le matin au chemin des vignes à Gannat où 4 FTP avaient été exécutés le 24 juillet 1944 et un autre envoyé en déportation (cf. récit des 23 et 24 juillet). Mais également, il était important de rappeler que d'autres gannatois avaient souffert de l'Occupation :

-Paul GUILLEBAUD, membre du réseau Alliance, assassiné le 17 mars 1943 à la gare de Gannat par le SD. Sa femme, Rachel ROUSSEL, sera envoyée en déportation ;

-le FTP Jules BERTIN, arrêté le 22 janvier 1944 à Laféline et décédé en déportation ;

-Maurice NUD, FFI tué au combat le 30 août 1944 dans le Rhône.

Mais d'autres noms manquent qui pourraient être évoqués lors d'une conférence.

A Ebreuil, la cérémonie devant le monument aux morts a été l'occasion de rappeler l'action du camp FTP Chauvet (qui avait pris le nom de Jean CHAUVET, assassiné par les allemands). Le camp Chauvet subi de plein fouet les combats du 23 juillet 1944.

Sur la route reliant Ebreuil à Vicq a été rappelé le sacrifice des jeunes FTP du camp Chauvet tués le 18 juillet 1944 lors de deux opérations et le 23 juillet 1944 suite aux combats du Châtelard, sur la commune de Vicq.

Sur la commune de Lalizolle, le souvenir de deux jeunes FTP du camp Chauvet tués le 23 juillet 1944 lors des combats a été rappelé.

Au carrefour de la Bosse, sur la commune d'Echassières, c'est le souvenir de quatre patriotes massacrés le 23 juillet 1944 qui a été évoqué.

Pour finir, à Veauce, le sacrifice des membre du camp FTP Dionnet-Marceau a été rappelé tout d'abord dans les bois de Veauce puis au monument aux morts, l'occasion de découvrir l'inscription toute récente sur le monument aux morts du nom de Bernard TOURETTE suite à mes travaux, et ce en présence du dernier frère vivant de Bernard TOURETTE.

Tous les discours se rejoignaient pour dire que la transmission de la mémoire aux générations actuelles et futures était essentiel pour éviter que le pire se reproduise.