Un ancêtre de perdu ? Dix de retrouvés !

Publié le par Henri-Ferréol BILLY

Dans un précédent article (ci-dessous), nous avions expliqué les pistes que nous avions en notre possession pour rechercher notre ancêtre Léonard GILLES dit Laviolette.

Muni de ces pistes, je lance mes recherches vers le site internet des archives départementales de la Haute-Vienne. Lancé sur l'index des naissances de 1810, je fais une belle découverte :

Un ancêtre de perdu ? Dix de retrouvés !

Les parents de Léonard :

Ni une, ni deux : je viens de trouver l'acte de naissance de Léonard né le 12 avril 1810, fils de Charles GILLES dit Laviolette, tapissier âgé de 24 ans (donc né c. 1786), et d'Anne GONDAUD.

Acte de naissance de Léonard GILLES

Acte de naissance de Léonard GILLES

En complément, Geneanet nous offre une nouvelle piste avec l'arbre généalogique de Alain DE QUIROMUCI qui nous offre la généalogie suivante :

Jean GILLES LAVIOLETTE, né en 1772 à Limoges, fils de Jean et Marguerite BONNAUD et marié en 1801 à Limoges avec Jeanne CHASTENET.

Voilà une seconde piste qui s'offre !

Un croisement d'informations via Geneanet me permet de trouver le mariage des parents de Léonard, le 20 ventôse an XII (11 mars 1804) à Limoges. Charles et Jean GILLES sont frères !

L'acte de décès du grand-père, le 19 fructidor an XI (6 mars 1803) nous informe que ce dernier est originaire du département de La Manche.

Les informations collectées concernant les professions (marchand, négociant, tapissier et même juge de paix pour le grand-père en 1801 !), croisées avec des informations glanées sur Gallica nous montrent qu'il s'agit d'une famille de négociants qui ont quelques biens.

Gallica, via les Annales de la Haute-Vienne, nous apporte beaucoup d'informations. Ainsi Léonard Aîmé a trois frères aînés. De plus, suite au décès de son épouse en 1817, Charles part, assûrement pour Baltimore pour commercer. Il y sera rejoint par deux de ses fils vers 1827, Léonard restant à Limoges sous la tutelle de son oncle paternel Jean et celle de son oncle maternel, Louis GONDAUD (il l'est encore en 1829 alors qu'il est mineur).

Conclusion ?

Voilà donc de belles pistes qui s'offrent à nous : je sais donc désormais d'où est issu Léonard GILLES dit Laviolette ! Maintenant, restera à comprendre quel a été son parcours après 1829. La recherche des différentes procédures devant les tribunaux en 1860 et 1861, pourrait apporter des réponses.

Cependant, rien n'est jamais simple en généalogie :

nouveaux rebondissements dans cet article :

Récapitulatif de la généalogie des GILLES dit Laviolette :

I. Jean GILLES dit Laviolette "père" (c.1741-1803) 1x c. 1770 Marguerite BONNAUD ; 2x c.1785 Marie VILETTE ; dont :

II-1 (1) Jean GILLES dit Laviolette "fils" (1772-ap. 1829) x 1801 Jeanne CHATENET (2 enfants)

II-2 (2) Charles GILLES dit Laviolette "le jeune" (1786-ap. 1835) x 1804 Anne GONDAUD (1784-1817) ; dont : Léonard (1804-) ; Jean Baptiste (1805-) ; Louis (1807-) ; Léonard (1810-)

Publié dans Histoire, Généalogie

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