Camp FTP du 14 juillet (partie 1)

J'avais commencé à rédiger des historiques des maquis FTP de l'Allier. Il m'en reste huit à faire (cf. la liste dessous).

Aujourd'hui, nous allons nous attaquer au maquis du 14 juillet !

L'origine du camp :

L'origine du nom du camp n'est pas difficile à identifier. Il s'agit d'une référence très claire au 14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille.

La période révolutionnaire avec la lutte contre l'adversaire germanique pour défendre un idéal était une référence pour les FTP. La dénomination du maquis Hoche, premier maquis armé de l'Allier, est également symptomatique de ce lien historique établi par les FTP.

Le maquis se constituera sur la base d'un groupe créé en juillet 1943 à Theneuille autour de plusieurs personnes parmi lesquelles Jean DAGOURET dit "Gaby" né en 1918.

C'est autour de trois villages proches les uns et des autres que le secteur commencent à se structurer

D'après le dossier d'homologation FFI déposé au SHD de Vincennes, au 1er janvier 1944 ils sont prêt de 150 à faire partie des effectifs sur un secteur toujours plus grand (voir la carte plus bas) qui correspond à environ 1/4 de l'Allier, la partie nord-ouest plus précisément.

Mais surtout, les effectifs semblent avoir dépendu des MUR du capitaine Villechenon dont la formation a fait l'objet d'un ouvrage (non consulté).

Au final, les effectifs sont passés aux FTP. Nous ne savons pas comment et à quelle occasion. Nous pouvons simplement indiquer que dans l'Allier c'est également ce qui s'est passé pour les effectifs du futur camp FTP Guy Mocquet ou encore avec le maquis dit "de Châtel Montagne" en décembre 1943.

Officiellement, le maquis est créé le 1er avril 1944. Ce mois-ci il participe à la récupération d'une opération de parachutage. En mai, ils procèdent à des destructions de pylônes électriques.

Création du maquis

Mais c'est plutôt à la date du 6 juin qu'il faut placer la date de la création du maquis en forêt de Civrais sur la commune de St-Plaisir.

Le maquis se structure avec un triangle de commandement composé un commissaire aux opérations (CO), un aux effectifs (CE) et un à la technique (CT) ainsi que de quatre détachements, soit un maximum théorique de 192 hommes.

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