Les FTP de Haute-Vienne (1944)

Publié le par Henri-Ferreol BILLY

L'article prolonge les quelques éléments présentés dans un précédent article (ci-dessous) :

Au début de l'année 1944, des éléments sont envoyés au château de la Ribeyrie sur la commune de St-Gilles-les-Forêts pour se former : exercices de combats, tirs réels, etc... pour former une compagnie de choc. C'est la méthode souvent employées : les éléments les plus aguerris (ayant notamment fait le service militaire) sont formés pour utiliser le peu d'armes disponibles et accomplir quelques missions. C'est ce qui sera fait également pour les maquis des Bois Noirs.

La Ribeyrie

La compagnie de choc, après quelques opérations, est scindée en plusieurs éléments qui vont encadrer les différents détachements, avec donc pour vocation de former leurs camarades et de former des "noyaux" aguerris dans ces détachements.

L'organisation départementale

C'est semble-t-il vers juin 1944 que le département est découpé en 5 sous-secteurs (dans l'Allier le même découpage correspond à des secteurs) : nord, sud, est, ouest et Limoges avec chacun un commandant à leur tête.

la bataille du Mont-Gargan du 18 au 24 juillet

Le 18 juillet 1944 de violents combats se déroulent sur le mont Gargan et autour de sa chapelle. En fin d'après-midi, face aux armes lourdes allemandes, la position du mont Gargan tombe. Une brèche est alors ouverte en direction de Sussac, qui est atteint par les Allemands dès le 19, et d'Eymoutiers, occupé à partir du 23. Après plusieurs jours de ratissage, les troupes allemandes se retirent car manquant de moyens pour s'implanter à demeure.
Cette bataille du mont Gargan est la plus sévère livrée par les hommes de Georges Guingouin qui, au prix de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus, ont réussi à freiner l'avance ennemie afin de sauver, en le distribuant aux maquisards, le matériel parachuté, mais n'ont pu, malgré leur courage et leur combativité, interdire la conquête du terrain à une armée régulière. Pourtant, cette dernière n'a pas été en mesure de disloquer définitivement le maquis qui s'est dispersé pour reprendre ses actions de résistance une fois le matériel sauvé et finalement libérer limoges le 21 août. Selon un document allemand trouvé lors de la Libération les pertes de la colonne Jesser ont été lors de la bataille de 342 soldats tués ou blessés.

France 3 régions

Trois lieux cités par Le Maitron :

La fin en vidéo :

Voici une petite vidéo qui raconte cet été 1944

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