Le 1er mars 1944, les Allemands attaquent à Volvic
Le 1er mars 1944, les Allemands attaquent une maison de l'Espinasse (commune de Pulvérières), tuent un jeune résistant et emmènent en déportation deux résistants (Guy PENIDE et Georges MARCHADIER) et trois habitants du village (Marius CHAPUT, Paul CHAPUT et Antonio PAQUET).
Les Allemands continuent leur opération à Volvic. Récits :
Le 1er mars 1944, des soldats allemands, venus de Clermont-Ferrand, encerclent le PC du 1er Corps Franc à Espinasse sur la commune de Pulvérières. Un jeune résistant, Jean LESME « Milano » est abattu. Deux autres résistants et plusieurs habitants sont faits prisonniers.
Un peu plus tard, soldats et policiers allemands encerclent la place de l’église de Volvic et investissent l’Hôtel du Commerce. Un des trois résistants hébergés à l’hôtel, avant de s’enfuir, tire et abat un policier allemand. Les représailles sont terribles : hôtel incendié, 25 arrestations : 17 personnes seront déportées vers les sinistres camps ; 11 n’en reviendront pas.
Hélas, le bilan est plus lourd encore. Le 22 mars 1944, Robert LERICHE, de passage à Volvic est reconnu par des policiers. Il est poursuivi et abattu à la Roche Michel.
Le 24 mars, Rodolphe RICHMAN, réfugié à Volvic depuis 1940 est fusillé au 92ème RI, ainsi que sa femme et ses deux enfants.
Emplacement de l'Espinasse et de l'hôtel du Commerce de Volvic
Les résistants se trouvant à l'hôtel du Commerce étaient : Raymond LABAUNE dit "Irma", Edmond LECLANCHE dit "Tonio", Maurice PEROL et Lucien DEBAS, responsable de la Résistance de Marsat, et "Abel" qui était le fils des hôteliers MARTINON. Edmond LECLANCHE explique :
Dans la nuit du 28 février au 1er mars 1944, nous avons couché à l’hôtel du commerce de Volvic. Opération de police. Toute la famille Martinon a été arrêtée, déportée. Nous nous sommes sauvés, avons été poursuivis, tirés. J’ai couru en tenant ma canadienne ouverte et cette précaution m’a sauvé. J’ai compté onze trous dans le tissu. Moi, je n’ai eu qu’une blessure légère. La chance !
http://www.clermont-ferrand.fr/Les-Leclanche-une-famille-dans-la.html
Si les quatre résistants hébergés parviennent à s'enfuir, Raymond LABAUNE ayant abattu un Allemand, la famille MARTINON est arrêtée ainsi que d'autres habitants de Volvic et sont tous envoyés en déportation.
Témoignage sur les faits du 1er mars 1944
Parmi les résistants arrêtés à Volvic, on peut compter le FTP Eugène MARSAT qui était en mission :
Deux plaques furent installées sur l'hôtel du Commerce : la première le 1er mars 1994, la seconde le 1er mars 2004. Chaque 1er mars des cérémonies ont lieu à l'Epinasse et à Volvic.