Topo sur l'état de mes recherches

J'ai entamé mes recherches sur le maquis FTP Dionnet-Marceau en août 2009, ça fera donc 12 ans cet été. Je vous rassure, j'ai quand même bien avancé dans mes travaux. Les axes principaux sont posés, mais j'ai prévu de préciser certains points.

J'ai consulté environ 500 dossiers d'archives. Mes données numériques de recherche sont assez conséquentes : 150 GO, 97 000 fichiers, 1 800 dossiers.

Il ne me resterait "que" environ 160 dossiers d'archives à consulter ou à récupérer. Oui, ça fait encore beaucoup mais le principal problème c'est que les dossiers que j'ai repérés sont dans des lieux assez dispersés : Puy-de-Dôme, Allier, région parisienne mais aussi Allemagne... L'autre problème est de pouvoir avoir accès à des documents conservés dans des lieux qui n'on pas forcément l'habitude d'avoir affaire à des chercheurs et auxquels il faut forcer la main (j'attends d'ailleurs actuellement des retours avant d'avoir à saisir la CADA).

Certains documents ne sont pas encore accessibles, mais devraient l'être l'année prochaine, comme certains dossiers actuellement conservés à Fontainebleau et qui seront transférés à Pierrefitte-sur-Seine. Le Musée de la Résistance Nationale de Champigny-sur-Marne conserve également un certain nombre de fonds sont actuellement accessibles uniquement aux chercheurs. Je ne sais pas encore si je pourrais un jour pouvoir y faire des recherches.

Le Covid a malheureusement entravé mes recherches. En juillet 2020 j'ai réussi à me placer 5 journées d'archives. Ce mois-ci j'espère pouvoir me placer au moins 2 journées. Mais la planification d'autres journées s'avèrera compliquée...

En terme de contenu, j'ai pu faire des découvertes sur plusieurs évènements qui ont touché le maquis Dionnet-Marceau : Louroux-de-Bouble (14 et 15 juin, Ebreuil et Vicq (18 juillet), opérations des 23 et 24 juillet, divers faits du mois d'août... mais également d'autres évènements sur le département. J'espère que mes recherches permettront de faire avancer les connaissances sur cette période dans l'Allier et que je n'aurais pas de difficultés pour trouver un éditeur (le jour où j'aurais fini mon manuscrit).