La tragédie de Condat-en-Combraille

Les récits indiquent que vers 2 à 3 heures du matin, le 9 juin 1944, une partie du convoi arrivé à Condat-en-Combraille a par erreur emprunté la route nationale qui joint Limoges à Clermont-Ferrand, et se dirigea vers Saint-Avit et le département de la Creuse tout proche. Au lieu-dit Bavard entre les deux villages, il se trouva face à un convoi militaire allemand stationné au lieu-dit Le Cheval Blanc. La supériorité militaire allemande face à un convoi mal équipé provoqua la destruction de sept véhicules et la mort de 29 résistants pour certains morts en combattant combattant (en protégeant la retraite des quatre derniers camions) et pour beaucoup exécutés sommairement après avoir été faits prisonniers

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« Sept cadavres brûlés sous un camion Berliet. Là où se trouve le mémorial. Plus près du village, derrière une haie, une alignée d'hommes exécutés (*). Dans un fossé de l'autre côté de la route, deux cadavres, la cervelle sortait du crâne de l'un d'entre eux. »

Dans la journée, la solidarité joue à plein : des cercueils en sapin sont fabriqués à la hâte tandis que les corps sont rassemblés et camouflés sous des branchages pour éviter les mouches. Placés dans les cercueils et chargés sur des chars à foin, les martyrs sont transportés à Condat en évitant les routes. Des obsèques sont célébrées.

La Montagne (9/6/2014)