Un nom, un résistant : Lucien SPORTISSE à Lyon

Publié le par Henri-Ferréol BILLY

Lucien SPORTISSE naît le 2 octobre 1905 à Constantine en Algérie. Il devient enseignant mais est révoqué en 1934 pour propagande communiste. L'année suivante il est emprisonné pour « provocation d’individus à la révolte contre la souveraineté française ». Il anime le syndicat CGT du bâtiment d’Oran et devient permanent syndical.

Il est par la suite affecté dans les Hautes-Alpes à Puy-Saint-Vincent, puis à Sevran. A la déclaration de guerre, il est  mobilisé, puis affecté à l’armée des Alpes. Il sera arrêté par mesure de sécurité de la police française en raison du pacte germano-soviétique et interné fin 1940 au fort Barreau, puis à Sisteron et enfin à Saint Sulpice d'où il s'évade en 1943 et rejoint le Maquis de Haute-Vienne.

A Lyon, en 1943, il devient chef régional du Front National et prend, en décembre 1943, la tête de la direction technique de leur journal clandestin : Le Patriote.

Un nom, un résistant : Lucien SPORTISSE à Lyon
Un nom, un résistant : Lucien SPORTISSE à LyonUn nom, un résistant : Lucien SPORTISSE à Lyon

Le 24 mars 1944, suite à une dénonciation, il est capturé et mortellement blessé par cinq collabos rue Burdeau à Lyon (ils seront fusillés à la Libération).

Une plaque sera installée au 12 bis de la rue Bourdeau et son nom sera attribuée à une rue toute proche.

Au même numéro de la même rue, deux militants des Forces Unies de la Jeunesse sont arrêtés le 8 juillet 1944 : l'un se défenestre tandis que l'autre sera assassiné en août. Une autre plaque rappele leur souvenir.

Emplacement de la plaque et de la rue

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