La Commune en chantant
La Commune de Paris dura du 18 mars jusqu'au 28 mai 1871 s'achevant dans une semaine de combats qui fut appelée "La Semaine sanglante".
Si elle avait soulevée un espoir de changement à Paris et en province, elle devint également un symbole. Ainsi quand le mouvement les révolutionnaires russes de 1917 dépassa la période de deux mois qu'avait durée la Commune, ils le célèbrèrent.
Le but de cet article n'est pas de retracer l'histoire de la Commune de Paris (un prochain article pourrait y être consacré), mais de présenter quelques chansons (plus ou moins connues) écrites sur la Commune de Paris.
Les chansons précédant la Commune
Le temps des cerises est une célèbre chanson, étroitement associée à la Commune, qui a été écrite par Jean-Baptiste CLEMENT avant la Commune. Il la dédicacera en 1882 à une infirmière de la Commune.
Puisque cette chanson a couru les rues, j'ai tenu à la dédier, à titre de souvenir et de sympathie, à une vaillante fille qui, elle aussi, a couru les rues une époque où il fallait un grand dévouement et un fier courage ! Le fait suivant est de ceux qu'on n'oublie jamais : Le dimanche, 28 mai 1871 (...) Entre onze heures et midi, nous vîmes venir à nous une jeune fille de vingt à vingt-deux ans qui tenait un panier à la main. (…) Malgré notre refus motivé de la garder avec nous, elle insista et ne voulut pas nous quitter. Du reste, cinq minutes plus tard, elle nous était utile. deux de nos camarades tombaient, frappés, l'un, d'une balle dans l'épaule, l'autre au milieu du front...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_cerises_%28chanson%29
"Le temps des cerises", Jean-Baptiste CLEMENT (1866)
Le sir de Fisch-Ton-Kan se moque de Napoléon III, surnommé "Badinguet", et de ses désastres militaires.
"Le Sir de Fisch-Ton-Kan", Paul BURANI (1870)
Quand viendra-t-elle illustre l'attente de "la Sociale", autrement dit d'un régime socialiste.
"Quand viendra t'elle", Eugène POTTIER (1870)
La semaine sanglante a été écrite par le chansonnier Jean-Baptiste CLEMENT alors qu'il se cache de la répression versaillaise pendant la Semaine sanglante.
"La semaine sanglante", Jean-Baptiste CLEMENT (1871)
Le capitaine "Au mur" décrit la terrible repression des tribunaux Versaillais contre les communards.
"Le Capitaine, Au mur", Jean-Baptiste CLEMENT
L'hommage à la Commune :
"L'Internationale", Eugène POTTIER (1871)
"Le drapeau rouge", Paul BROUSSE (1877)
"L'insurgé", Eugène POTTIER (1884-1887)
"Elle n'est pas morte", Eugène POTTIER (1886)
Les hommages de Jean FERRAT :
Jean FERRAT consacra à la Commune une chanson entière, ainsi qu'un passage dans sa chanson Ma France, célébrant "celle dont monsieur THIERS a dit "qu'on la fusille"".
"La Commune", Jean FERRAT (1971)
"Ma France", Jean FERRAT (1969)
A la demande d'un de lecteurs de ce blog, je rajoute une autre chanson de Jean Ferrat qui fait lien avec la chanson Le temps des cerises. (Ajout du 2 mai 2015)
"Les cerisiers", Jean FERRAT, 1985
Pour aller plus loin :
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